Inspirations
 
Etabli à pédales
2023-10-25
Après le décès de ma grand-mère, mes oncles et tantes m’ont permis de récupérer une partie des outils qui étaient dans l’atelier et avaient appartenu à mon grand-père, maître charpentier. J’ai pu prendre des outils à main (vilebrequin, rabots, trusquin, pierres à affuter,...) que je vais devoir apprendre à mieux utiliser. Il y avait aussi un grand disque à poncer qui m’avait déjà rendu de nombreux services. N’ayant pas la place pour l’installer avec son moteur, j’ai décidé d’en faire une version transportable et entrainée par un pédalier.

La construction de cet établi était une première occasion de mettre à l’œuvre les autres outils. Il sera amené à évoluer: je veux aussi pouvoir l'utiliser comme un tour...

Les vidéos de la construction et des futures utilisation de l'établi sont ici: vidéos
T'as pas des vieux Skateboards?
2022-03-30
Cela faisait pas mal de temps que je passais devant cette grande maison. Un jour, j'ai poussé la porte du Musée du skateboard et, à la fin de la visite, j'ai demandé à Jim s'il avait quelques planches qui soient suffisamment sans valeur à ses yeux pour que j'en fasse des confettis...

Les plaquages d'érable ont cette odeur si particulière quand on travaille, c'est un plus qui ne paraît pas dans le résultat, par contre les couleurs, la texture sont bien là et apportent un côté magique à l'objet.
J'ai encore plein d'idées...

Bracelets brésiliens et co
2020-11-16
Cela faisait quelques années que je n'avais pas refait des bracelets brésiliens.

J'y suis retourné par macramé et j'ai découvert la diversité qui s'y cache (notamment dans les "alpha patterns"). Mais j'ai vite pris la tangente en cherchant à mélanger les techniques et à sortir du plan.

Il y a même quelques vidéos ici
Cornes d'abondances
2020-11-02
Il y a, pour moi, quelque chose qui touche à l’expérience mystique dans la cueillette des premières cornes d’abondance de la saison.

Déjà c’est un peu l’aboutissement d’une quête : il faut avoir su interpréter les signes, être au bon moment au bon endroit. Cela peut se produire par hasard, mais dans le monde où nous vivons le hasard nous emmène rarement en forêt et si nous le laissons faire ce n’est déjà plus vraiment du hasard.

Il faut donc être là, au bon moment au bon endroit, mais ce n’est pas suffisant. Vous êtes dans un sous-bois dont le sol n’est couvert que de terre, de feuilles mortes et de quelques branches. Vous pouvez y rester longtemps, chercher encore, passer, repasser, il faut un déclic. Il faut qu’à un moment vous identifiez un pavillon noir, un cercle légèrement luisant qui est là à quelques centimètres de vous.

Peut-êtres vous étiez-vous baisser pour admirer un autre champignon, il n’y avait pas de corne d’abondance, mais à l’instant où vous identifier la première trompette un autre pan de la réalité fait soudainement surface. Le sous-bois est maintenant couvert de terre, de feuilles mortes, de quelques branches et d’une multitudes de cornes d’abondances, 5 10, 20 peut-être 100 : où que vous portiez le regard elles sont là. En regardant où vous aviez déjà regardé, avec le même point de vue, la même lumière, vous pouvez maintenant les voir. Elles vous entourent, vous réalisez que vous avez certainement marché sur au moins l’une d’entre elles pour parvenir où vous être. Elles sont comme apparues, mais la réalité est bien plus belle encore, car elles ont toujours été là : elles ne viennent pas de se matérialiser. Vous ne les perceviez pas, mais la rencontre avec ce premier spécimen a modifié votre perception : maintenant votre conscience a accès à ces champignons alors que quelques secondes avant vous ne pouviez les distinguer.

C’est toujours pour moi une expérience fascinante, de reconnexion avec la nature, de révélation et en même temps une remise en cause de la confiance que je peux faire à mes sens un questionnement sur ce que je pourrais ne pas percevoir mais qui est pourtant là caché en pleine lumière...
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